Les athlètes israéliens ont reçu pour consigne de ne pas s'exprimer sur la situation actuelle en Israël ou sur les questions liées à la guerre lors des Jeux olympiques qui auront lieu à Paris l’été prochain.
ILAN BENATTAR
Cette directive donnée par le comité olympique israélien vise à ce que les athlètes se concentrent uniquement sur leurs performances et évitent d’être perturbés par les manifestations anti-israéliennes qui auront probablement lieu en marge des épreuves.
"Nous voulons que les athlètes ne soient pas interviewés et ne parlent pas de la situation avant la compétition afin qu’ils se concentrent", a déclaré la présidente du comité olympique israélien, Yael Arad. "Quiconque n'a pas participé aux Jeux Olympiques ne sait pas à quel point un athlète est soumis à un stress terrible".
"Même nos athlètes les plus expérimentés auront besoin d’être dans un 'champ stérile' pour être à cent pour cent physiquement et mentalement", a ajouté l’ancienne championne d’Israël et d’Europe de judo, en évoquant sa propre expérience. "C'est leur travail, leur spécialité et jusqu'à ce qu'ils terminent leur compétition, c'est ce qu'ils sont censés faire".
L'ancienne vice-championne olympique et vice-championne du monde, a précisé qu'à la fin de leurs compétitions respectives, les athlètes seront autorisés à s'exprimer à leur guise lors des conférences de presse. "Je voudrais et nous aimerions tous qu'ils gagnent. Le meilleur plaidoyer pour Israël est la victoire, il n’y en a pas de meilleur que la Hatikva (hymne national israélien) et notre drapeau sur le podium", a-t-elle souligné.